STOP A LA LOI DU SILENCE

mercredi 4 octobre 2017

La jalousie maladive dans le couple

La jalousie maladive est pour moi un trouble pervers et paranoïaque.

Pervers, parce que l’un  exerce un sentiment de possession envers l’autre. La possession c’est tout sauf de l’amour parce que la possession emprisonne l’autre. L’autre n’a plus que des devoirs, il n’a plus le droit d’exister à part entière.

Il est victime d’une surveillance continue qui se manifeste par la fouille systématique de ses affaires,  par le contrôle du téléphone, des kilomètres parcourus en voiture…

Il est fait le vide autour de lui pour s’assurer que rien ne viendra parasiter la soumission induite dans la relation de couple par le manipulateur.

La paranoïa s’installe : Par exemple, si le manipulateur reçoit un appel téléphonique et que personne ne répond au téléphone. 

Par exemple si le sur-kilométrage est anormal et il importe peu que l’autre puisse l’expliquer, sa parole ne suscitera que des questions supplémentaires et un seul verdict ; le mensonge.

L’autre vit sous le régime de l’interdit : interdit d’aller au cinéma avec une amie, interdit de se balader seule, interdit de faire les courses seule… Certains vont même jusqu’à boucler leur partenaire pour être sûr de le laisser cloîtré chez lui dans l’attente du retour du seigneur et maître.

Nul ne peut imaginer l’effet d’une destruction machiavélique de la personnalité de la personne jalousée.

Car, en dépit de tous ces stratagèmes qui sont mis en place, la personne jalousée est méprisée, accusée de vouloir séduire. La façon de s’habiller, de se conduire en société est analysée et jalousée. Il faut alors apprendre à se fonder dans la masse, devenir invisible, devenir inexistante. L’intelligence et l’humour sont spoliés car analysées comme une façon de vouloir se mettre en avant…

La jalousie maladive est pire qu’une prison parce qu’il faut apprendre à devenir un nouveau personnage « insipide et sans saveur ».

Fuir est la seule alternative au malheur…

Mais dans la fuite, comme dans le divorce, persiste un sentiment de terreur… et comme dans les séparations avec enfants, le lien doit être maintenu, ce sentiment de terreur envahi vos jours et vos nuits…

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