STOP A LA LOI DU SILENCE

mardi 8 août 2017

PETITS ENFANTS, IMMENSES PETITS BONHEURS

Il faut que je m’enlève de la tête tous ces souvenirs d’antan. Il faut que je ne garde de cette période que les moments passés auprès de mes enfants.

Il faut que je cherche dans ma tête les moments merveilleux passés avec eux lorsqu’ils étaient petits…

Pourquoi faut-il que ma mémoire soit si capricieuse ? Ces moments là me reviennent par bribes… J’aimerai reconnecter mes  neurones mais je crois bien que la vie a fait que je n’ai pas tout gardé.

Pourtant c’est quand nos enfants sont petits qu’ils nous donnent tant de bonheur… Laurent, petit bébé, voulait toujours que je le promène dans la journée. Rapidement il a fait ses nuits et il a été propre, même la nuit, en rentrant dans sa nouvelle maison, avenue d’Immercourt à Tilloy.

Céline était un bébé dormeur, il parait que c’est normal pour un bébé de césarienne. Elle n’avait pas un an lorsqu’elle s’est mise à marcher. Et je me souviens de fous rires au moment du biberon du soir lorsqu’elle courait autour de la petite table de salon et que je tentais de la suivre avec son biberon.

Je me souviens des bains pris ensemble, Laurent et Céline dans la baignoire. Leur jeu était de m’arroser ; lorsque je lavais l’un, l’autre s’en donnait à cœur joie.
Tous les samedis soirs, après le bain, ils réclamaient leur œuf à la coque.

Mis en pyjamas après le bain, ils allaient se cacher, tous les deux dans le lit de Laurent, et je jouais leur jeu, je faisais mine de chercher après eux. Je jouais l’étonnement en pénétrant dans la chambre de Laurent, et ils éclataient de rire, et j’éclatais de rire.

Toujours ensemble, jamais l’un sans l’autre, je m’inquiétais lorsque je n’entendais aucun bruit. Un jour, alors que je faisais ma vaisselle, n’entendant aucun bruit, je me mis à leur recherche. Ils étaient dans la salle.

Laurent, assis, et sa sœur assise entre ses jambes, Laurent donc s’était pris pour un grand coiffeur. Il coupait soigneusement les cheveux de sa sœur. Heureusement, je suis arrivée à temps mais lorsque la coiffeuse a tenté de réparer le résultat, elle n’a pu faire de miracle, coupant au plus court les cheveux de Céline qui avait à certains endroits la tête quasiment chauve.

Et puis il y a les danses lors de la fête des primaires et les gestes harmonieux des enfants sur le perron du Manoir de Tilloy les Mofflaines dans le parc duquel se passait la grande kermesse.

Oui, oui, ça y est, tous ces petits bonheurs me reviennent à foison et je m’esclaffe de rire en regardant les photos de mes petits « diables » adorés.

La vie passe trop vite, ou plutôt nos enfants grandissent trop vite….On culpabilise, on se dit que notre boulot nous bouffe la vie, qu’on passe trop peu de temps avec nos enfants. 

Mais la qualité de notre amour était là, toujours présente et comme c’est bon de la revivre dans les grands moments de solitude que constitue désormais ma vie.

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