STOP A LA LOI DU SILENCE

vendredi 18 novembre 2016

Indulgence envers les suicidés

Maurice Rostand, romancier et dramaturge français, né à Paris 17 le 26 mai 1891 et mort à Ville d'Avray le 21 février 1968. Fils aîné d’Edmond Rostand, auteur de Cyrano de Bergerac, et de Rosemonde Gérard, poétesse et auteur de La vie amoureuse de Mme de Genlis. Frère de Jean Rostand, biologiste et écrivain pacifiste et mondialiste. 

L’ange du suicide (Paris, Flammarion, 1926) est le récit du suicide d’un adolescent* qui a lieu dans la villégiature dorée de Biarritz en 1920.
Dans ce livre, le panégyrique des suicidés, à forte résonance religieuse, s’investit de puissance tragique dans la perspective de la mort volontaire de l’auteur. «Ceux-là sont à Moi, dit Dieu, le plus à Moi… Oui, comme tous les condamnés, les suicidés sont à Moi. Car celui qui a toute la douleur humaine, et qui, pour terminer son lot, doit aller jusqu’à s’enlever à lui-même cette toute petite chose qu’il avait: la vie, sa pauvre vie… celui-là est à Moi. Heureusement, Je viens tout de suite… Il vient à peine d’achever ce geste… à l’instant… Je suis là, et Mes deux Bras grands ouverts.»

C'est un prêtre qui m'a fait connaître ce texte après le départ de Céline. Moi qui croit en Dieu, cela m'a réconfortée.

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